Un exemple de durabilité  

Les pratiques de la pêcherie sont conformes aux exigences du Référentiel MSC Pêche Durable, s’articulant autour de trois principes garantissant la durabilité environnementale d’une pêcherie :  

1. Le gisement de la Baie de Seine est en bonne santé et capable de se renouveler.  
   Le suivi annuel réalisé tous les ans par l’Ifremer depuis 1976, fournit chaque année les informations nécessaires à la gestion du stock juste avant le début de la saison de pêche. Elles permettent d’ajuster les mesures de gestion avant et pendant la saison :  licences, définition des jours de pêche, quantités par navire et par marée, jachères pour la protection des juvéniles et du reliquat d’adultes, taille minimale de capture à 110 mm, taille des anneaux des dragues à 97 mm, ...). 

2. Les impacts sur les autres espèces, les écosystèmes et les habitats sont limités. Les dragues sont très sélectives et les captures de coquilles Saint Jacques représentent près de 100% des volumes pêchés. Aucune interaction avec des espèces ou avec des habitats sensibles n’a été relevée. 

3. La gestion de la pêcherie est efficace, transparente et réactive. Les objectifs incluent la durabilité du stock, la préservation des habitats et des écosystèmes. Les pêcheurs participent activement aux décisions de gestion qui suivent l’avis scientifique de l’Ifremer. Des contrôles en mer et à terre sont réalisés par les autorités compétentes chargées de la surveillance des pêches.  

« Le MSC prouve qu’on est des pêcheurs écoresponsables. On pêche moins pour gagner mieux contrairement à avant, où l’on pêchait H24. Aujourd’hui, à force de règles strictes, on ne compte plus les coquilles, on compte les bacs. Résultat : une ressource préservée, un meilleur prix, et des marins qui rentrent chez eux tous les jours. Le message à la nouvelle génération est clair : tenir cette ligne, c’est protéger notre avenir. » Yoann Cordier, vice-président de la commission Coquille Saint-Jacques Baie de Seine, et armateur du Glakev à Grandcamp-Maisy 

« Ce label, c’est un emblème de fierté et un tournant. Il récompense 30 ans de travail collectif et une gestion exemplaire : jachère, politique de reliquats, suivi des stocks… Le plus dur a été d’embarquer tout le monde, mais aujourd’hui on prouve que qualité et durabilité vont ensemble. La coquille Saint-Jacques est notre force vitale : on n’a pas droit à l’erreur. Avec le MSC, la Normandie confirme sa culture des signes de qualité et gagne un atout fort pour l’export. » 
Dimitri Rogoff, Président du Comité Régional des Pêches de Normandie 

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