Le Marine Stewardship Council (MSC) reconnue par la FAO pour sa contribution à la durabilité de la pêche et des systèmes alimentaires mondiaux

Créée il y a plus de 25 ans, l’ONG MSC a été fondée pour relever le défi mondial de la surpêche et mettre en œuvre les principes du Code de conduite pour une pêche durable de la FAO. Adopté en 1995 par 160 pays, ce Code de conduite constitue une référence majeure pour la gestion durable et responsable des ressources halieutiques, tout en préservant les ressources marines pour les générations futures. 

Aujourd’hui, 20,7 % des captures marines mondiales proviennent de 738 pêcheries engagées avec le MSC dans 63 pays. Les pêcheries certifiées selon le Référentiel MSC Pêche Durable doivent démontrer qu’elles : 

• Ciblent  des populations de poissons en bon état et capables de se renouveler ; 

• Minimisent leur impact environnemental sur les autres espèces et habitats ; 

• Disposent de systèmes de gestion efficaces. 

Ces pêcheries sont reconnues internationalement comme des modèles de durabilité, répondant à un référentiel scientifique exigeant. De la petite pêche côtière aux plus grandes flottes, elles illustrent la capacité du programme MSC à s’adapter à toutes les échelles. Le programme s’applique à de nombreuses méthodes de pêche – chalut, palangre, senne, filet maillant, casier, drague, canne et ligne – et couvre plus de 200 espèces, du thon hautement valorisé aux petits pélagiques essentiels à la sécurité alimentaire mondiale. 

Les organisations distinguées par la FAO devaient démontrer l’impact concret de leurs actions et expliquer en quoi elles contribuent aux objectifs de l’organisation. Elles devaient aussi prouver que leur approche profite à un large panel d’acteurs, qu’elle peut être reproduite dans d’autres régions et contextes, et qu’elles encouragent activement son déploiement à plus grande échelle. 

Le MSC a également été reconnu comme indicateur officiel des progrès réalisés vers deux des 21 objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal. Ce cadre international vise à mettre fin au déclin de la biodiversité d’ici 2030 et à restaurer les écosystèmes d’ici 2050, un engagement adopté par 196 pays et territoires.