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Plus grand pays de la côte ouest africaine, la Mauritanie dispose d'abondantes ressources marines. La pêche est vitale pour l'économie du pays, représentant jusqu'à 10% du PIB, 50% des exportations et soutenant 55,000 emplois.  

La pêche des petits pélagiques en Mauritanie revêt une importance économique particulière. La pêche cible principalement la sardine (Sardina pilchardus), la sardinelle ronde (Sardinella aurita) et la sardinelle plate (S. maderensis), mais exploite également une gamme d'autres petits pélagiques. La composition des captures varie selon la saison, le navire et l'année, en fonction des conditions océanographiques, de la disponibilité des espèces et des réglementations en vigueur.   

Cheikh Baye Bahram

“Je pense que le référentiel MSC est très importante dans notre situation actuelle où nos pêcheries sont dans un état d'exploitation maximale et de surexploitation de la majorité des espèces. Nous devons nous engager dans nos pays à gérer nos ressources halieutiques au niveau des stocks pour une bonne gestion des ressources. Ce n'est pas important, c'est nécessaire.”

Cheikh Baye Bahram

Institut Mauritanien de Recherches Océanographiques et des Pêches (IMROP), Mauritanie

La pêcherie et son cadre de gestion ont évolué rapidement ces dernières années. Une nouvelle flotte côtière composée en grande partie de senneurs modernes s'est développée pour cibler les petits pélagiques et l'industrie de la farine de poisson se développe également à un rythme soutenu dans le pays.

L'autorité mauritanienne des pêches, l'Institut Mauritanien de Recherche Océanographique et des Pêches (IMROP), l'industrie représentée par la Fédération Nationale des Pêches (FNP) et le MSC ont uni leurs forces pour faire évoluer la pêche vers une gestion solide et une durabilité à long terme. Le plan d'action vise à apporter plusieurs améliorations à niveau des pratiques de qualité, de manutention et de gestion ; de la connaissance biologique des espèces cibles ; de la compréhension du rôle de ces espèces dans l'écosystème; et de la minimisation des impacts sur d’autres espèces, en particulier celles qui sont protégées.

Khady Diouf

“La bonne gouvernance de la pêche exige la transparence des processus décisionnels. Si nous ne pouvons pas travailler ensemble, nous ne pouvons pas prendre en compte les intérêts de toutes les parties concernées par la ressource halieutique. Si nous parvenons à travailler ensemble, la mise en œuvre d'une bonne gestion des pêches sera facile car nous honorons les intérêts de toutes les parties prenantes dès le début.”

Khady Diouf

Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM)