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Le poisson a sa place dans tout régime alimentaire sain : il est riche en nutriments indispensables à votre corps. Le Conseil néerlandais pour la santé recommande dès lors de consommer du poisson (gras) au moins une fois par semaine. Cet article vous aidera à faire le meilleur choix pour votre santé… et vos papilles.

Nutriments bons pour la santé

Le poisson présente de nombreux bénéfices pour la santé.

La plupart des poissons et des fruits de mer sont riches en vitamines B12 et B6.

Ils contiennent également des minéraux comme de l’iode, du phosphore et du sélénium. 

Le homard, par exemple, est particulièrement riche en vitamine B1, alors que les poissons gras sont surtout sources de vitamines D, B2 et A.

En outre, les poissons contiennent des protéines et du « bon cholestérol », autant de substances indispensables à notre corps. 

Avec sa teneur élevée en oligo-éléments comme le fluor, le sélénium et l’iode, le cabillaud est par exemple très bon pour le métabolisme et le système immunitaire. 

Mais où commencer ?

Pour ne pas vous inonder d’informations, nous nous pencherons tout particulièrement sur trois nutriments précieux qui vous aideront à faire le meilleur choix pour votre santé :

Acide gras oméga-3

Le poisson est plus riche en acides gras insaturés que la viande. C’est le « bon » cholestérol dont a besoin notre corps pour fonctionner convenablement. La teneur en oméga-3 dépend de la variété de poisson. 


Les poissons gras, comme le saumon, le maquereau et le hareng, sont riches en oméga-3 et vous aident à vous protéger contre les maladies cardio-vasculaires. Un poisson est considéré comme « gras » si sa teneur dépasse 5%. Vous pouvez le vérifier sur l’étiquette.
 

(Bron: Informationsmedicales.be)  


Vitamine D

Outre les acides gras oméga-3, les poissons gras contiennent notamment de la vitamine D. Ce nutriment est essentiel pour des os et des dents solides. Il améliore également votre résistance et favorise le fonctionnement de vos muscles. 

(Bron: Dhnet.be)


Protéines

Les protéines sont essentielles à la préservation de vos tissus musculaires. Elles contribuent à réduire la pression artérielle et à conserver la souplesse de vos vaisseaux sanguins. Selon la variété, les poissons contiennent environ 20% de protéines. 

(Bron: Allodocteurs.fr) 
  


Attention avec les poissons gras !

Après transformation, certaines variétés de poissons contiennent une teneur relativement élevée en sel. Pensez au saumon fumé ou au hareng saur.
 
Le Centre alimentaire néerlandais conseille de ne pas consommer du poisson salé toutes les semaines. 
Le poisson pané ne constitue pas non plus le meilleur choix : leur petite couche croquante est certes délicieuse, mais elle a également tendance à absorber la graisse de cuisson. 


À quelle fréquence manger du poisson ?

L' Avis pour la santé publique recommande aux adultes de consommer 200 milligrammes d’acide gras oméga-3 EPA et DHA par semaine.

À titre d’illustration : 100 grammes de poisson gras contiennent plus de sept fois la dose journalière recommandée d’EPA et DHA. Manger du poisson gras au moins une fois par semaine est donc suffisant. 

Cependant, les personnes qui présentent un risque accru de maladies cardio-vasculaires ou qui ont déjà été victimes d’un infarctus ou d’un AVC ont intérêt à consommer davantage de poisson. 

Le fait de manger du poisson au moins une fois par semaine – au lieu d’au moins une fois par mois –réduit d’environ 15% le risque de décès des suites de maladies cardio-vasculaires. 

Actuellement, les Belges ne consomment du poisson qu’une fois toutes les deux semaines en moyenne. Ceux qui ne mangent jamais de poissons tirent nettement la moyenne à la baisse.
 

Et quand on n’aime pas le poisson ?

Le lieu noir de l’Alaska est une bonne alternative pour ceux qui ne sont pas des grands amateurs de poissons. Sa chair blanche à légèrement rosée est particulièrement tendre. Les poissons maigres sont ainsi des options « alimentation saine » très accessibles. Le lieu noir de l’Alaska est riche en protéines, en vitamines, en minéraux, en iode et en acides gras oméga-3. 

Il est difficile de remplacer le poisson par un aliment équivalent. Mais il existe des alternatives pour ceux qui veulent bénéficier des effets positifs du poisson sur la santé sans en consommer effectivement. 
Ainsi, le Centre alimentaire conseille des capsules d’huile de poisson pour obtenir les acides gras propres au poisson. Ces acides réduisent le risque de maladies cardiovasculaires et ont un effet favorable sur la pression artérielle.
 

Sûr et durable

Bien entendu, nous vous conseillons d’être attentifs à la date limite de consommation et à la méthode de préparation du poisson. 
Le poisson frais est évidemment délicieux, mais les produits surgelés sont également très bénéfiques à condition de respecter les dates de consommation. 

Consultez attentivement les informations fournies sur l’emballage, tant pour les directives et pour le label MSC. Vous avez ainsi la certitude que le poisson provient d’une pêche durable. 

Le Centre alimentaire néerlandais reconnaît d’ailleurs lui aussi l’importance de tels labels : la pêche peut en effet être à l’origine de nombreux problèmes environnementaux. Pensez à la surpêche, à la dégradation des écosystèmes et des fonds marins et à la consommation d’énergie. Le label MSC sur l’emballage vous aidera à faire des choix durables.

Dans l’ABC des espèces poissons, vous trouverez encore de nombreuses informations sur les différentes variétés de poissons, la manière de la préparer et leurs principaux nutriments bénéfiques pour la santé.


Conclusion

Les nombreux nutriments essentiels (dont les acides gras oméga-3, la vitamine D et les protéines) qu’ils contiennent font que le poisson est très bon pour la santé. 

Et ce n’est pas MSC qui l’affirme : les liens ci-dessous vous donneront de nombreuses informations supplémentaires :